Au lendemain de son officialisation par Rennes, Jorge Sampaoli était présenté à la presse ce mardi.
Pourquoi avoir accepté ce défi au Stade rennais ?
Je suis reconnaissant d’avoir eu cette opportunité, qu’on m’ait appelé pour relever ce défi. Nous sommes dans une situation loin d’être idéale qu’il va falloir résoudre. Ni à la ville, ni au club, ni au propriétaire, ni les supporters ne méritent cette situation. C’est une nouvelle étape qui va nécessiter beaucoup de travail. J’ai accepté car c’est un grand club, qui me donne la possibilité de développer un projet. C’est un projet constructif, dans un pays que je connais, que j’aime. C’est un projet qui m’a plu.
Quel est votre premier objectif à court terme ?
Dans un premier temps, je souhaite connaitre l’équipe, ça va être un objectif d’organisation, pour pouvoir développer une identité, une culture de jeu. Ensuite, récupérer la confiance pour eux.
Qu’avez-vous pensé du match contre Toulouse ?
On a fait face à une équipe en transition, en plein changement de coach. Mais avec une nouvelle méthodologie, un nouveau diagnostic.
Comment vous êtes-vous préparé à votre arrivée, n’avez-vous pas eu envie de rentrer en Argentine après ce match ?
(Rires) Non non, je suis enthousiaste d’être là, c’est un beau défi à relever. On a analysé l’équipe, on a regardé plusieurs matchs, on pense avoir une connaissance de l’équipe, On va avoir le temps de développer l’idée de football que j’ai appris par le passé.
Qu’avez-vous appris de la Ligue 1 à Marseille ?
Je suis un vrai admirateur de la Ligue 1. Après Marseille, j’ai continué à regarder. J’aime comment les équipes fonctionnent en transition. Les meilleurs joueurs du monde sont fournis par la France et le Brésil.
Quel souvenir gardez-vous de votre passage au Roazhon Park avec Marseille ?
Rennes était dans un autre état, j’ai senti la ferveur et l’enthousiaste des gens. A l’époque, on a pas passé notre meilleur après-midi avec Marseille ici.
Quel style de jeu pensez-vous pouvoir développer ici, avec les joueurs à disposition ?
Premièrement, j’entends comprendre bien le problème réel de cette équipe. Et progressivement faire en sorte que l’équipe se transforme et soit protagoniste. Mais il faut que le développement soit progressif si on veut un résultat.
Votre défi principal est-il la confiance à rétablir ?
Oui, oui oui. Dans une crise, il faut bien situer où en est cette équipe. Cette équipe souffre car elle n’atteint pas les objectifs. L’idée est de transformer cette souffrance en sécurité. Il faut transformer le groupe pour qu’il se sente à l’aise sur le terrain.