Affaire Longoria : Tremoulinas, quand la mémoire sélective devient un fond de commerce

En s’attaquant à Pablo Longoria et à l’Olympique de Marseille, Benoît Trémoulinas a franchi la ligne rouge. Relancer l’affaire VA-OM, vieille de plus de 30 ans, pour décrédibiliser les propos d’un président qui dénonce des dérives actuelles, relève d’une malhonnêteté intellectuelle flagrante. Si Trémoulinas prétend connaître l’histoire, il oublie commodément que depuis l’époque Tapie, l’OM a été blanchi de tout soupçon dans les décennies qui ont suivi.

Le consultant de L’Équipe semble plus soucieux de faire du buzz facile que d’apporter une analyse pertinente. En utilisant un scandale révolu pour discréditer des accusations graves sur l’arbitrage actuel, il détourne l’attention du véritable problème soulevé par Longoria. Faut-il rappeler à Trémoulinas que pointer du doigt la corruption ne signifie pas cautionner les erreurs du passé ?

Ce genre de commentaire populiste, nourri par l’animosité envers un club, décrédibilise davantage son auteur que sa cible. Au lieu de faire preuve de discernement, Trémoulinas préfère entretenir des rivalités stériles, prouvant que, pour certains consultants, l’objectivité passe après les vieilles rancunes.

4o

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error: