Depuis quelques années, le football algérien suit une trajectoire résolument ascendante, comme en témoigne sa victoire en finale de la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF 2019. Il en résulte une compétition de plus en plus féroce en équipe nationale. La concurrence est particulièrement rude au milieu de terrain, où Ismaël Bennacer, Ramiz Zerrouki, Adem Zorgane et Sofiane Feghouli, pour ne citer qu’eux, présentent de solides arguments.
La Coupe arabe de la FIFA™ a également permis à d’autres joueurs de se faire un nom, au point que certains peuvent désormais prétendre à faire partie du groupe qui disputera la prochaine édition de la CAN, en janvier au Cameroun. Sofiane Bendebka est de ceux-là. Depuis le début du tournoi, il s’est imposé comme le symbole d’une équipe en pleine réussite.
“Chaque entraîneur a sa propre façon de voir les choses et choisit ses joueurs en fonction du style qu’il souhaite imprimer à son équipe”, note-il au micro de FIFA.com lorsqu’on l’interroge sur son absence de la scène international. “Peut-être que je n’entrais pas dans les plans des précédents sélectionneurs. Mais je ne me suis jamais senti rejeté, bien au contraire. Quand l’opportunité que j’attendais s’est présentée, je l’ai saisie.”
Force mentale
Bendebka tient un rôle essentiel au milieu de terrain, depuis le début du tournoi. Face au Maroc, il a ratissé de nombreux ballons, notamment en seconde mi-temps, suite à l’entrée en jeu de Zakaria Draoui. “Nous sommes tombés sur un adversaire très coriace. Un derby n’est jamais simple à gérer, mais nous avons essayé de faire au mieux,” explique-t-il.
Dans ce contexte particulier, les Fennecs ont fait preuve d’une grande force de caractère pour répondre aux deux égalisations marocaines. “Les Marocains sont revenus au score à chaque fois sur coups de pied arrêtés. C’est une phase de jeu dans laquelle ils excellent,” souligne-t-il. ‘Un derby bascule souvent sur des détails, nous avons donc veillé à rester concentrés. Au bout du compte, ça nous a souri.”
Tout s’est joué aux tirs-au-but, et ce sont effectivement les Verts qui se sont montrés les plus adroits dans cet exercice. Un peu plus tôt, dans les prolongations, Youcef Belaïli avait signé un joli but, ou plutôt “somptueux” pour reprendre les termes de Bendebka.