C’est un mot qui revient dans toutes les discussions concernant le football algérien, Formation par-ci, formation par là, mais depuis la réforme sportive de 1977, aucune politique générale d’orientation n’a été mise en place par les instances concernées.
Réforme sportive de 1976 et ses résultats
La grande réforme sportive lancée en 1977 par les autorités algériennes avait produit la grande sélection des Fennecs qui ont gagné les jeux africains d’Alger en 1978, demi finaliste des JM 1979 de Belgrade, l’équipe finaliste de la CAN 1980 au Nigeria et enfin celle qui s’est qualifiée en Coupe du Monde 1982 en Espagne et 1986 au Mexique.
L’Algérie avait lancé un vaste chantier de réformes avec l’appui des compétences internationales issues des pays de l’Est comme les Russes, les Yougoslaves, les Roumains et les Polonais. Tout le monde en Algérie se souvient des Rogov, Raykov, Zewotko et bien d’autres qui ont transmis leur savoir et formé une génération d’entraineurs locaux tels que Saadane, Mokdadi, Khalef, feu Zerar, Bahmane etc…..
Grâce à cette réforme, l’Algérie avait dominé plusieurs disciplines comme le Handball et la team de Derouaz qui avait régné sur la petite balle africaine pendant une décennie. L’athlétisme qui a produit, les Morceli abderahmane, Rahoui Boualem, Abdenouz, Sakina Boutamine et la liste est longue.
Les entraineurs algériens de cette époque avaient un standing et étaient valorisés par les tutelles, ils ont réussi à hisser le drapeau algérien haut voir très haut, venus les années 90 et la décennie noire et le marasme total qu’a traversé le sport algérien, mis à part quelques exploits comme ce fut le cas avec les médailles olympiques de Boulmarka aux JO de Barcelone ou celles de Morceli et Salatani en 1996.
La décadence des années 2000
Le sport algérien en général et le football en particulier vont traverser et traversent encore des zones de turbulences sans fin.
Prenons l’exemple de l’équipe de football, et ce, malgré deux qualifications en coupe du Monde 2010 et 2014 et une Victoire en coupe d’Afrique des nations 2019 avec des joueurs essentiellement formés en France, du moins la majorité, le championnat local est d’une pauvreté sans limite, et ce, malgré les grands moyens mis par les pouvoirs publics.
Les présidents affairistes envahissent la scène sportive
Des catégories de gestionnaires affairistes et sans scrupules ont plongé le football algérien dans un engrenage sans fin, ils ont dépensé des milliers de Milliards d’argents publics depuis 25 ans sans aucun résultat. Les clubs se retrouvent avec des dettes colossales, fruit d’une mauvaise et douteuse gestion. La politique suivie par ces pseudos responsables a tué la qualité de la formation, les entraineurs sont choisis sur des critères de copinage avec des salaires de misères, les véritables compétences sont marginalisées et écartées.
Le Paradou seul bon élève de la formation
Heureusement que la famille Zetchi est arrivée en 1994 avec la création de l’académie du Paradou pour redonner à la formation sa véritable place avec l’éclosion de véritables pépites qui font aujourd’hui le bonheur de plusieurs clubs européens et des fennecs à l’image des Youcef Atal, Ramy Bensebaini, Boudaoui, Titraoui, etc……
Le projet Paradou commence à faire des émules dans l’espoir de voir d’autres projets naitre et sortir le sport roi algérien de sa léthargie.
Bonne analyse avec un petit bémol sur l’organisation Zetchi …
Bonjour, vous avez lu l’article sur quel support? Google, réseaux sociaux ? Merci de votre réponse