L’Algérie et la Guinée équatoriale s’affrontent ce dimanche 16 janvier (20 h) pour le compte de la deuxième journée de la phase de groupes de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Faux pas interdit pour les deux sélections . Les Algériens doivent confirmer leur statut de champion d’Afrique, la Guinée ne doit pas perdre pour garder un espoir de se qualifier.
Vainqueur de la précédente édition de la CAN en 2019, l’Algérie a raté son entrée en lice face à la Sierra Leone (0-0), notamment à cause d’un grand Mohamed Kamara qui a sorti de nombreux arrêts pour préserver ses cages.
Belmadi critique une pelouse « pas au niveau » avant Algérie-Guinée Équatoriale
Devant les journalistes , le patron des Fennecs s’est inquiété de l’état de la pelouse du stade de Douala: « On va jouer après le match entre la Sierra Leone et la Côte d’Ivoire, sur une pelouse qui à la base n’est pas top. Je ne dis pas qu’elle est catastrophique, mais pas d’un niveau permettant une fluidité totale et ce qu’on espère des grands tournois comme une Coupe d’Afrique. »
Même si la Guinée Équatoriale a mal démarré son aventure à la CAN avec une première défaite (0-1) face à la Côte d’Ivoire, Belmadi ne compte pas sous-estimer son adversaire: « Cette deuxième rencontre s’annonce aussi difficile que la première. L’objectif est évidemment de remporter cette rencontre. »
Égaler l’Italie
Et l’Algérie poursuit un objectif supplémentaire : avec une série en cours de 35 matches d’invincibilité, « on se rapproche du record mondial détenu par l’Italie, qui est de 37 matches », rappelle-t-il.
Sauf grosse surprise contre la Guinée équatoriale, les Fennecs tenteront d’égaler la « Nazionale » contre la Côte d’Ivoire, au troisième match de groupe, puis de la devancer en 8e de finale.
Cette série « démontre une constance, trois années invaincus, c’est une bonne chose pour l’histoire du foot algérien de voir notre drapeau si haut, mais ce n’est pas une chose à laquelle on pense avant chaque match », insiste Belmadi.
Ce record en vue, « ça ne nous met pas une pression, assure Youcef Atal, au contraire, ça nous donne une motivation supplémentaire ». « Si un match nul devient pour nous un échec, tant mieux, ça veut dire qu’on est devenu forts », note encore Belmadi.