La troisième finale de l’histoire de l’Europa Conference League se déroulait à Athènes, ce mercredi soir
La Fiorentina, finaliste de la dernière édition, se déplaçait sur la pelouse du AEK Athènes pour y affronter l’Olympiakos en finale de la Conférence League ce mercredi.
Dès le début du match, l’apparent équilibre entre les deux formations s’est vérifié. Après quatre petites minutes, Podence s’est mis en évidence mais a vu sa frappe être bien repoussée par Terracciano (4e).
Dans la foulée, Belotti aurait pu ouvrir le score mais a manqué de précision (5e). Quelques minutes plus tard, la Fiorentina pensait passer devant grâce à Milenkovic mais le défenseur était hors-jeu, faisant annuler son but (9e). Côté grec, Tzolakis a été déterminant pour garder les filets grecs inviolés, notamment devant Bonaventura (21e et 22e). À la pause, les deux équipes sont finalement rentrées aux vestiaires sur un score nul et vierge assez logique même si les deux équipes auraient pu ouvrir la marque.
En seconde période, la rencontre a mis beaucoup de temps à s’emballer. Il a fallu attendre au-delà de l’heure de jeu pour voir Milenkovic tenter sa chance de la tête mais sans réussir à cadrer (65e). Quelques minutes plus tard, Kouamé avait une énorme occasion mais a totalement croqué sa reprise (69e). En fin de match, alors que les grosses occasions manquaient, Iborra a fait vibrer tout le stade en plaçant une tête juste à côté (80e). Toujours sur phase arrêtée, El Kaabi a manqué quelques centimètres pour réussir à placer une tête (85e). Finalement, sans grande surprise, les deux équipes n’ont pas réussi à se départager et ont été envoyées en prolongations.
Se départager aux prolongations
En prolongations, l’Olympiakos se montrait dangereux en mettant la pression sur le rectangle florentin. Après avoir réclamé un penalty pour une faute de main non-sifflée, Jovetic, de l’entrée du rectangle, poussait Terracciano à se détendre (95e). Les Grecs asseyaient leur domination mais sans pour autant se montrer très dangereux.
A la 110ème minute, c’est la Fiorentina qui s’est montrée dangereuse. Ikoné était au bon endroit pour reprendre un centre venu de la gauche. Mais sa frappe était trop peu appuyée pour tromper Tzolakis.
El Kaabi l’homme providentiel
Six minutes plus tard, El Kaabi a donné l’avantage à l’Olympiakos. Sur un centre venu de la gauche, El Kaabi passait devant son défenseur, au premier poteau, et plaçait un coup de tête au fond des filets. Après un check du VAR, le but a été accordé à l’Olympiakos.
La Fiorentina réagissait, dans le début du temps additionnel. Ikoné sollicitait un une-deux et frappait ensuite le cuir depuis les abords du petit rectangle. Son envoi a été repoussé in-extremis par une jambe grecque.
Le score n’a plus changé. L’Olympiakos est donc devenu le premier club grec à remporter une Coupe d’Europe. Les Florentins perdent donc leur deuxième finale européenne consécutive.