Une nouvelle affaire extra-sportive secoue le FC Barcelone et l’Espagne. Le club Blaugrana est accusé d’avoir versé 1,4 million d’euros au vice-président du comité des arbitres espagnols, de 2016 à 2018. Une enquête est en cours, pour faire la lumière sur cette affaire.
Tout allait bien pour le FC Barcelone. Le club entraîné par Xavi est premier du classement en Liga à 11 points du deuxième le Real Madrid (qui a un match en retard a rattrapé). Même s’ils ne sont plus engagés en Ligue des Champions, les Barcelonais ont un 16ème de finale à jouer face à Manchester United jeudi. Mais un événement extra-sportif va peut-être troubler la fin de saison de Robert Lewandowski et ses coéquipiers.
Le parquet de Barcelone enquête sur DASNIL 95, une société appartenant à José María Enríquez Negreira, vice-président de la commission technique des arbitres de 1994 à 2018, pour corruption entre particuliers. Selon les informations du journal espagnol El País, Barcelone aurait versé 1,4 million sur trois ans à Enríquez Negreira, alors vice-président de la commission des arbitres, pour des “rapports verbaux”.
Le FC Barcelone affirme ne rien avoir à se reprocher
L’enquête a commencé, à la suite d’une inspection pour des irrégularités dans les impôts de Negreira pour 2016, 2017 et 2018. Negreira était accusé de n’avoir fourni “aucun document prouvant qu’il a fourni un service au FCB” pendant qu’il occupait son poste au sein de la commission des arbitres. Negreira affirme de son côté qu’il n’y a pas de documentation, car son travail consistait à conseiller verbalement le FC Barcelone. Notamment, sur la façon dont les joueurs doivent se comporter face à chaque arbitre.
Le FC Barcelone a directement tenu à se défendre dans cette affaire par l’intermédiaire d’un communiqué de presse. Il affirme qu’il a dans le passé loué les services d’un consultant technique externe.
Celui-ci, “fournissait, sous forme de vidéo, des rapports techniques sur les jeunes joueurs en Espagne pour le secrétariat technique du club”. Dans la suite du communiqué, le club affirme que cette prestation “a été prolongée par des rapports techniques relatifs à l’arbitrage professionnel dans le but de compléter les informations requises par le personnel d’encadrement des équipes première et réserve, une pratique courante dans les clubs de football professionnels“.
Reste à voir ce que va en conclure l’enquête, mais ce qui est sûr, c’est que le FC Barcelone se serait bien passé d’un nouveau scandale.