En venant à bout du Danemark après une rencontre extrêmement serrée qui s’est conclue aux prolongations (33-31), l’équipe de France a décroché son premier titre européen depuis 2014. Une consécration pour les hommes de Guillaume Gille qui peuvent désormais rêver du doublé olympique.
Dix ans après, les Bleus sont de nouveau champions d’Europe !
Ils avaient déjà vécu un scénario fou en demi-finale pour venir à bout de la Suède, ils ont remis le couvert pour cette finale d’anthologie face au Danemark.
La France, championne olympique en titre est venue à bout des triples tenants du titre de la couronne mondiale, après prolongations, et au terme d’un nouveau match dantesque.
Emmenés par un excellent Ludovic Fabregas et grâce à une prestation mémorable de Dika Mem lors des prolongations, les Bleus remettent les mains sur une médaille qu’ils n’avaient pas portée depuis 2014 !
Un symbole fort. Un succès qui a ému aux larmes le gardien de cette équipe de France. Samir Bellahcene a exprimé sa joie au micro de BeIN Sport à l’issue du match : « Je m’en souviendrai toute ma vie. C’est une récompense, j’espère que ça en amènera plein d’autres ».
Français et Danois sont de vieux rivaux de la discipline et cette nouvelle finale n’a pas fait exception à la règle.
Globalement, on peut dire que c’est le Danemark qui a dominé la rencontre lors du temps réglementaire.
Une double infériorité numérique pendant quelques secondes (Fabreguas et Mem), un manque cruel de réussite offensif ET défensif, le tout face à un Mikkel Hansen des grands jours : les Bleus étaient dépassés.
Pour preuve : au quart d’heure de jeu, Emil Nielsen affichait 50% de réussite (6 arrêts), face à 0% pour Samir Bellahcene (0 arrêt).
Sans briller, mais sans paniquer non plus, les Français sont entrés dans les vestiaires sur le score de 14-14 avec pour seul mot d’ordre : l’efficacité.
Au micro de BeIN Sport, Luka Karabatic a déclaré à la pause « Il faut continuer, rester concentrés, essayer d’être forts physiquement et c’est là que ça va se jouer ».
L’avenir lui aura donné raison.
Même si la deuxième période est partie sur les mêmes bases que la première, les Bleus avaient raison de continuer à y croire
Face à Emil Nielsen, ils se sont heurtés à un mur. Très longtemps. Mais la patience est l’une des qualités des Champions Olympiques en titre.
Ils ont continué d’essayer. Continuer de tenter. Et ils sont parvenus à passer ce mur, à la 52e minute. Grâce à un but de Ludovic Fabregas, les Bleus égalisaient, empêchant dans le même temps l’espoir de s’éteindre.
Ils avaient raison d’y croire : trois minutes plus tard, les Bleus passaient devant pour la première fois depuis le début de la seconde période, eux qui étaient menés au score depuis la 15e minutes. Ils ont retrouvé le chemin des filets au meilleur des moments. Le moment de continuer de rêver, de continuer d’y croire et de se départager aux prolongations.