JO 2024: le Mali battu par le Japan (1-2), les Aigles peuvent nourrir des regrets.

Frustrés et déçus après leur défaite contre le Japon (1-0), samedi 27 juillet à Bordeaux, les Maliens veulent retenir qu’ils sont encore maîtres de leur destin

Il fallait voir les larmes de Cheickna Doumbia, qui a raté son penalty dans les arrêts, ou le regard perdu du Bordelais Issouf Sissokho pour mesurer la déception des Maliens, après leur défaite (1-0) contre le Japon, trois jours après un nul contre Israël (1-1).

À l’issue d’un match rythmé mais pauvre en occasions, les Japonais ont été plus réalistes que les Maliens, samedi 27 juillet à Bordeaux, et filent en quarts de finale

Le Japon – Mali disputé samedi 27 juillet à Bordeaux semblait se diriger vers un 0-0 somme toute logique au vu de la physionomie de la rencontre. Mais les deux équipes ont eu le mérite de continuer d’y croire.

Et c’est Yamamoto, déjà buteur contre le Paraguay, qui a profité d’un ballon mal dégagé par Diarra, le portier malien, pour conclure un déboulé de Hosoya sur le côté droit (1-0, 78e). Un but sur la deuxième frappe cadrée nippone qui envoyait le Japon en quart de finale.

Pénalty raté

Jusqu’à la quatrième minute des arrêts de jeu. La frappe de Diakité était contrée par la main de Kawasaki. L’arbitrage vidéo imposait de siffler un penalty. Que Doumbia ratait complètement et ne cadrait même pas (90e+5).

Le Mali, lui, devra impérativement battre le Paraguay dans un match décisif, mardi 30 juillet. Avec des raisons d’y croire parce que les partenaires du Bordelais Issouf Sissokho se sont créé les situations les plus sérieuses, avant même le penalty raté. Mais le réalisme leur a fait défaut. Sur la frappe du Castelroussin Thiemoko Diarra dans un angle fermé (11e) ou celle de Diomandé claquée au-dessus de sa transversale par le gardien japonais (45e).

Disposés bas pour contrer, les Maliens ont failli réussir leur coup mais Diarra, encore, a perdu son face-à-face (61e) avant que le poteau ne vienne sauver les Japonais sur la tête de Doumbia (71e). Et que dire du penalty ? Les Aigles pourront nourrir des regrets.

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