Condamnés à la victoire pour garder ses chances intactes pour une place sur le podium, les hommes d’Azzedine Ait Djoudi en panne de victoires depuis 3 matchs doivent avoir un sursaut d’orgueil pour rassurer leurs Fans. Avec un retard de quatre points sur le CRB, le PAC et le CSC , les Canaris n’ont pas le droit à l’erreur, ce soir 22H, face à l’Entente de Sétif dans un stade du 1 Novembre qui fera le plein.
Un effectif pas à la hauteur du club
Ait djoudi doit trouver les solutions nécessaires pour faire repartir la machine Kabyle. Trois défaites de rang successives ont semé le doute dans le groupe et parmi les supporters qui comment déjà à broyer du Noir. La prise de main par Ait djoudi de la barre technique après le limogeage d’Almeida avait redonné quelques espoirs aux supporters des jaunes et verts. Les dernières sorties des camarades de l’excellent, Boualia, un des rares éléments à surnager dans un effectif tout juste moyen. Le recrutement d’avant saison n’a pas donné les résultats escomptés. Le club cher à toute la région de la Kabylie devenu l’ombre de lui même n’arrive plus à renaitre de ses cendres. Une éclaircie avait traversé la maison JSK, le temps d’une saison et demi sous le règne de Cherif Mellal qui avait renoué avec les titres. Les Kabyles ont remporté la coupe de ligue et ont fait une finale de la coupe de la CAF.
L’Argent de Mobilis n’a rien changé
L’arrivée de Mobils et ses milliards n’a rien changé aux habitudes du club des genêts. La JSK n’arrive plus à décoller, elle connait une instabilité chronique tant sur le plan technique que sur le plan gestion. Des luttes mercantiles obligent le club à changer de coachs et de président dans un temps record. Ce sont les hommes et les compétences qui font la gloire d’un club. Loin, est très loin le temps des Abdellah khalef, Boussad Benkaci ou de Moh Chérif Hannachi qui ont fait de la JSK, le club le plus titré d’Algérie.