Le football, censé être un espace de passion et de communion, dévoile parfois son côté le plus sombre. Après l’élimination d’Arsenal en FA Cup aux tirs au but face à Manchester United, Kai Havertz est devenu la cible d’attaques haineuses sur les réseaux sociaux. Mais cette fois, la ligne rouge a été largement franchie : l’épouse de l’international allemand, Sophia Havertz, a reçu des menaces terrifiantes à l’encontre de son enfant à naître.
Des messages glaçants ont été publiés dans une story Instagram par Sophia, incluant des propos tels que : « J’espère que tu feras une fausse couche » ou encore « Je vais venir chez toi et massacrer ton enfant, je ne rigole pas. » Choquée, la jeune femme a décidé de ne pas cacher l’identité des auteurs de ces menaces, tout en leur adressant un message fort
« Que quelqu’un pense qu’il est acceptable d’écrire quelque chose comme ça me choque tellement… J’espère que tu as honte de toi-même. S’il vous plaît, soyez plus respectueux. Nous valons mieux que ça. »
Malgré la gravité de la situation, la Fédération anglaise (FA) n’a pas encore réagi publiquement. Ce silence met en lumière un problème récurrent dans le football moderne : les joueurs et leurs proches subissent de plus en plus de harcèlement en ligne, souvent amplifié par la viralité des réseaux sociaux.
Une dérive inquiétante et un appel à la responsabilité
Cette affaire soulève à nouveau la question de la responsabilité des plateformes et des institutions sportives face aux abus numériques. Les supporters, dans leur passion, franchissent parfois des limites inacceptables, transformant la critique sportive en une violence personnelle.
Il est urgent que des mesures concrètes soient prises pour protéger les joueurs et leurs familles, et pour garantir que le football reste un jeu, non une source de haine.