Le football algérien en deuil : Mahieddine Khalef, l’homme de Gijon, s’est éteint

Le football algérien perd l’un de ses piliers. Mahieddine Khalef, ancien co-sélectionneur de l’équipe nationale, s’est éteint ce mardi 10 décembre 2024, plongeant le pays dans une profonde tristesse. Né le 17 janvier 1944, Khalef était une légende vivante, tant pour ses exploits avec la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) que pour son rôle inestimable dans l’épopée historique des Fennecs lors de la Coupe du monde 1982 en Espagne.

Un bâtisseur du football algérien

Mahieddine Khalef a consacré sa vie au développement du football national. À la tête de la JSK, il a transformé le club en une institution phare, remportant plusieurs titres et faisant briller la Kabylie sur la scène africaine. Mais c’est surtout sur le banc des Verts qu’il a marqué les mémoires.En 1982, il formait un duo historique avec Rachid Mekhloufi, co-sélectionneur, lors de la première participation de l’Algérie à une Coupe du monde. Cette campagne reste gravée dans les annales du football mondial grâce à la légendaire victoire 2-1 contre l’Allemagne de l’Ouest, un exploit qui a ébranlé les puissances établies du football.

Une vague d’hommages

La nouvelle de son décès a suscité une immense vague d’émotion. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi, a présenté ses condoléances en déclarant :« Mahieddine Khalef a été un acteur majeur de l’histoire de notre football. Sa disparition est une grande perte pour toute la famille sportive algérienne. »La Jeunesse Sportive de Kabylie, son club de cœur, a également salué sa mémoire :« Toute la grande famille de la JSK est profondément attristée par cette perte. Mahieddine Khalef restera une source d’inspiration pour les générations futures. »

Un héritage immortel

Khalef n’était pas seulement un entraîneur, mais un visionnaire qui croyait au potentiel du football algérien. Ses méthodes novatrices et son sens tactique ont permis de former des générations de joueurs qui ont marqué l’histoire. Son rôle en tant qu’architecte du succès de la JSK et des Verts est unanimement salué.En l’espace de quelques semaines, l’Algérie perd deux figures historiques avec le décès de Khalef, qui rejoint dans l’éternité son complice de toujours, Rachid Mekhloufi, décédé récemment.Le football algérien tourne une page, mais l’héritage de Mahieddine Khalef restera gravé dans les mémoires, comme un phare qui continuera d’éclairer les futures générations.

À jamais dans nos cœurs, Mahieddine Khalef, merci pour tout.

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