Racisme et violences à Andrézieux : les U19 du FC93 ciblés, un dirigeant hospitalisé

Ce week-end, un match de championnat U19 entre le FC93 et Andrézieux a viré au cauchemar. Ce qui devait être une rencontre de formation et de sport s’est transformé en une scène de haine et de violence. Les jeunes joueurs du FC93 ont été les cibles de cris de singe, de jets de projectiles, et ont vu le terrain envahi par des individus hostiles. Un dirigeant du club de Seine-Saint-Denis a été agressé au point d’être hospitalisé.

Les témoignages sont unanimes : les joueurs du FC93 ont vécu une après-midi traumatisante. Certains ont dû être escortés hors du stade sous protection. Les insultes racistes et les actes de violence physique ont franchi toutes les limites, dans un contexte de tension et d’indifférence choquante.

Dans un communiqué, le FC93 a réagi avec fermeté :

« Le racisme n’a pas sa place dans nos stades. Ce combat n’est pas celui d’un club, mais celui de tout le football. Protégeons nos jeunes. Protégeons notre sport. »

Ce drame pose une nouvelle fois la question de la sécurité et de la responsabilité dans les compétitions de jeunes. Comment tolérer que des adolescents, venus simplement jouer au football, soient confrontés à de telles violences ? Où sont les mesures de prévention ? Où sont les sanctions ?

Le FC93 exige des réponses. La Fédération, la Ligue et les autorités locales doivent agir avec la plus grande rigueur. Une enquête a été ouverte, et le club demande des sanctions exemplaires contre les auteurs et toute complicité passive.

Le football, en particulier chez les jeunes, doit rester un espace de respect, d’inclusion et de dépassement de soi. Ce qu’ont vécu les U19 du FC93 à Andrézieux est indigne de notre sport. Le silence n’est plus une option.

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