La lutte entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren est toujours aussi intense, et les autres rookies sont loin derrière.
Certes, « le basket, c’est un sport collectif, et pas du tennis » pour paraphraser l’expression de Mark Daigneault, mais la lutte pour le trophée de Rookie Of The Year s’est vite transformée en un-contre-un entre Victor Wembanyama et Chet Holmgren. Comme les deux mois précédents, le Thunder joue les premiers rôles, tandis que les Spurs restent scotchés à la dernière place de la conférence Ouest.
Sauf qu’il y a du mieux à San Antonio dans les résultats, avec même deux victoires de suite en janvier, et surtout « Wemby » est d’une belle efficacité. À cause d’un petit pépin à la cheville, son temps de jeu a longtemps oscillé entre 25 et 28 minutes, et pourtant, cela ne l’a pas empêché de noircir la feuille comme aucun autre intérieur depuis… Shaquille O’Neal.
En janvier, Victor Wembanyama a ainsi tourné à 24 points, 9.6 rebonds, 3.3 passes et 3.3 contres par match. Et sa sélection aux tirs est bien meilleure puisqu’il a dépassé les 50%. En revanche, il a aussi perdu beaucoup de ballons : 3.6 par rencontre.
Chet Holmgren marque le pas
Il n’en demeure pas moins qu’il a pris le dessus sur Chet Holmgren, certes régulier, mais au final moins impressionnant. À OKC, Chet Holmgren est loin d’être la première option, et il évolue dans une formation qui veut jouer les trouble-fête dans la course au titre. Mais on remarque aussi qu’il a pris un mini « rookie wall ». En janvier, il tourne « seulement » à 14.9 points, 7.3 rebonds, 3.1 passes et 2.5 contres de moyenne. Pourtant, il joue un peu plus que « Wemby », et en termes d’adresse, le pivot du Thunder est en baisse : 51% aux tirs, 35% à 3-points et un médiocre 58% aux lancers-francs.
Derrière ce duo, le fossé se creuse un peu plus, et c’est surtout parce que Jaime Jaquez Jr. s’était blessé. En son absence, le Heat a connu sa plus mauvaise période depuis 2008 ! Mais son retour à la compétition est très moyen, et il n’est pas en mesure de venir inquiéter les deux géants de la conférence Ouest.
Une absence qui ne profite même pas à Brandon Miller, le 2e choix de la dernière Draft. Comme « Wemby », il apprend à perdre avec les Hornets, et s’il prend de plus en plus de responsabilités dans le jeu de Charlotte, il est aussi plus maladroit.
Les mains sûres de Dereck Lively II
Troisième choix de la Draft, Scoot Henderson (Blazers) reste décevant, et il ne parvient pas à franchir un cap. Ses stats sont même en baisse dans tous les secteurs… Idem pour Ausar Thompson (Pistons) qui n’a plus le même impact qu’en début de saison. Quant à Jordan Hawkins (Pelicans) ou Keyonte George (Jazz), ils font partie des bonnes surprises de cette Draft, mais il est compliqué de les glisser dans le Top 5 de ce début de saison.