Par la Rédaction de ShootAfrica
Le Paris Saint-Germain a remporté sa première Ligue des champions le 31 mai 2025. Un moment historique, inoubliable, glorieux. Parmi les sourires, les larmes de joie, les scènes de célébration… une image pourtant a suscité un déferlement de haine. Non pas un geste déplacé, une provocation ou un scandale.
Mais un voile.
Porté par Rima Edbouche, épouse d’Ousmane Dembélé.
Discrète. Silencieuse. Présente aux côtés de son mari pour partager ce triomphe.
Et cela a suffi.
🎯 Ciblée pour sa foi, jugée pour sa tenue
Sur les réseaux sociaux, les commentaires racistes et islamophobes se sont abattus sur elle. Non pas pour ce qu’elle a dit — elle ne s’est pas exprimée. Non pas pour ce qu’elle a fait — elle n’a troublé personne. Mais pour ce qu’elle représentait aux yeux de certains : une femme musulmane, voilée, visible.
La liberté d’expression semble, pour ces gens-là, ne s’appliquer qu’à eux.
⚖️ Le droit au culte est un droit fondamental
En France, la liberté de culte est inscrite dans la Constitution. Elle garantit à chacun le droit de croire, de pratiquer, de s’habiller conformément à ses convictions, tant que cela ne trouble pas l’ordre public.
Le voile, dans ce contexte, n’est pas une arme.
Ce n’est pas une revendication agressive.
C’est un choix personnel, spirituel, intime.
Remettre ce droit en cause sous couvert de « modernité » ou de « laïcité » est une dangereuse hypocrisie.
🧕🏽 Une femme libre est une femme qui choisit
Rima Edbouche ne mérite ni insultes, ni caricatures. Elle incarne une vérité simple, dérangeante pour certains : une femme voilée peut être forte, digne, aimante, et présente dans la lumière, aux côtés d’un champion d’Europe. Elle n’a pas à se cacher pour que d’autres se sentent plus à l’aise.
C’est cela, la véritable liberté : pouvoir choisir, sans avoir à se justifier.
Se couvrir ou non. Par foi, par pudeur, ou simplement par envie.
🤝 Une société qui respecte, ou une société qui exclut ?
Le cas de Rima Edbouche ne peut être isolé. Il est révélateur d’un climat où les femmes musulmanes sont constamment suspectées, interrogées, infantilisées. Leur simple existence dérange les certitudes de ceux qui prétendent incarner les « vraies valeurs » de la République, tout en foulant aux pieds la plus essentielle : le respect des autres.
Il ne s’agit pas ici de religion, mais de cohérence :
On ne peut pas défendre la liberté en la refusant à une partie de la population.
On ne peut pas exiger le vivre-ensemble tout en rejetant ce qui en fait la richesse.
🗣️ En conclusion
Rima Edbouche n’a rien demandé.
Elle était là pour son mari, pour l’amour, pour le football, pour l’histoire.
C’est nous, collectivement, qui avons une question à nous poser :
Sommes-nous prêts à accepter la diversité dans ce qu’elle a de réel, de visible, de sincère ?
Ou allons-nous continuer à conditionner le respect au silence, à l’invisibilité, à la conformité ?
Chez ShootAfrica, nous choisissons la liberté.
Celle de croire, de s’exprimer, de s’aimer.
Et nous adressons tout notre soutien à Rima Edbouche, à Ousmane Dembélé, et à toutes celles qui, chaque jour, résistent à la haine simplement en étant elles-mêmes.
#LibertéDeCulte #Respect #Solidarité #OusmaneDembele #RimaEdbouche #ShootAfrica #Édito #LDC2025


avec la carte de crédit non limite c’est plus facile que pour celles qui n’ont pas les mêmes « compensation de princesse ».
mon expérience de 30 ans humblement dans des pays où on me disait que chrétien c’est permis quand le muezzin a terminé.
Franchement,je considère que c’est normal,tu dois t’adapter aux usages du pays d’accueil.
pour cette dame avait elle un rhume ?