La révélation de Palmeiras et futur joueur du Real Madrid raconte à la FIFA son quotidien d’adolescent observé par des millions de personnes.
- Recruté par le Real Madrid, le prodige de Palmeiras accorde une interview exclusive à la FIFA à voir dans la vidéo ci-dessus
- À 17 ans, Endrick a la routine d’un joueur professionnel et il est déjà confronté à la pression
- L’attaquant parle du vestiaire de Palmeiras, de Santiago Bernabéu et de bien d’autres choses encore
À 17 ans seulement, Endrick vit déjà le quotidien d’une star et il porte sur ses épaules l’attente de tout un peuple qui le considère comme l’un des joueurs les plus prometteurs du football mondial. Sous contrat avec le Real Madrid, qu’il rejoindra à l’été 2024, l’attaquant de Palmeiras est aujourd’hui un adolescent timide. La FIFA s’est rendue à son domicile, à São Paulo, pour rencontrer un garçon presque ordinaire : il étudie, aime les jeux vidéo et rêverait de pouvoir manger plus de hamburgers et d’açaï que ne le permet la routine d’un athlète de haut niveau. Mais la plus grande différence avec les autres adolescents de son âge est qu’il utilise déjà le pronom « nous » pour parler du Real Madrid et de ses futurs coéquipiers que sont Vinícius Júnior, Rodrygo et Eder Militão.
Le rêve
« J’ai toujours voulu aller au Real. D’autres clubs me voulaient, mais je ne visais que le Real. Je parle souvent à Vini, Eder et Rodrygo. Que nous puissions apporter de la joie aux Madrilènes », a déclaré l’attaquant, enthousiasmé par l’imposant et glorieux stade de Santiago Bernabéu. « Quand j’ai assisté à un match là-bas, j’ai vu ce stade sublime, les supporters qui scandaient les noms des joueurs. C’était vraiment magnifique. J’espère qu’un jour je pourrai entrer dans cette enceinte et rendre les supporters heureux de mes performances », a-t-il déclaré à propos de l’histoire qu’il commencera à écrire en 2024.
our l’instant, Endrick a les yeux rivés sur 2023. « Je pense à Palmeiras et à gagner des titres ici », explique celui qui a déjà remporté de nombreux trophées au Brésil depuis son plus jeune âge.
Le Verdão est bien plus qu’une équipe pour Endrick. En effet, Palmeiras a donné du travail à son père, alors au chômage, lui permettant de devenir agent d’entretien du club. Le club de São Paulo a également permis à la famille de déménager à 1000 kilomètres de Goiás, lieu de naissance du prodige brésilien.
« Palmeiras m’a aidé, j’en suis conscient et je lui en suis immensément reconnaissant. Cette opportunité m’a permis de montrer mon football et d’aider ma famille », a-t-il déclaré
our l’instant, Endrick a les yeux rivés sur 2023. « Je pense à Palmeiras et à gagner des titres ici », explique celui qui a déjà remporté de nombreux trophées au Brésil depuis son plus jeune âge.
Le Verdão est bien plus qu’une équipe pour Endrick. En effet, Palmeiras a donné du travail à son père, alors au chômage, lui permettant de devenir agent d’entretien du club. Le club de São Paulo a également permis à la famille de déménager à 1000 kilomètres de Goiás, lieu de naissance du prodige brésilien.
« Palmeiras m’a aidé, j’en suis conscient et je lui en suis immensément reconnaissant. Cette opportunité m’a permis de montrer mon football et d’aider ma famille », a-t-il déclaré
La pression
Endrick a de nombreux rêves, mais il doit aussi désormais gérer beaucoup de pression, due notamment au prix de son transfert au Real Madrid. La transaction étant estimée à 72 millions d’euros, il suffit d’une petite erreur sur le terrain pour que des critiques disproportionnées surgissent de la part de ceux qui oublient qu’il est encore en post-formation. « Je dois bien jouer et faire en sorte d’être soutenu. Je ferai taire les critiques. Ce que je veux pour ma carrière, c’est de rassembler tout le monde. J’espère avoir toute la nation brésilienne avec moi », a-t-il confié. L’expression du visage d’Endrick change lorsqu’il admet que les attentes placées en lui ne le mettent pas tout à fait à l’aise : « Oh, mec, je ne vais pas mentir. Je préférerais être beaucoup moins exposé. »
La pression
Endrick a de nombreux rêves, mais il doit aussi désormais gérer beaucoup de pression, due notamment au prix de son transfert au Real Madrid. La transaction étant estimée à 72 millions d’euros, il suffit d’une petite erreur sur le terrain pour que des critiques disproportionnées surgissent de la part de ceux qui oublient qu’il est encore en post-formation. « Je dois bien jouer et faire en sorte d’être soutenu. Je ferai taire les critiques. Ce que je veux pour ma carrière, c’est de rassembler tout le monde. J’espère avoir toute la nation brésilienne avec moi », a-t-il confié. L’expression du visage d’Endrick change lorsqu’il admet que les attentes placées en lui ne le mettent pas tout à fait à l’aise : « Oh, mec, je ne vais pas mentir. Je préférerais être beaucoup moins exposé. »
La jeunesse (expérimentée)
Endrick vit au quotidien avec une équipe qui ne se lasse pas de gagner des titres. Parmi les « anciens » qui l’entourent, il semble avoir particulièrement retenu les conseils du milieu de terrain Raphael Veiga, qu’il considère comme un « grand frère » dans le vestiaire. Dans une interview accordée à la FIFA, le joueur de 28 ans a d’ailleurs révélé les conseils qu’il donne souvent au jeune prodige. « Je lui dis aussi de plus en plus souvent que le foot se joue beaucoup sur le mental. Il faut être bien dans sa tête, être un gars qui ne dépend pas des compliments et qui ne s’écroule pas à la moindre critique. Quelqu’un d’équilibré. Tu n’es pas le meilleur quand tu marques, tu n’es pas le pire quand tu rates », a déclaré Veiga.
Attaché à ses parents et à son petit-frère, Endrick s’est imposé un régime alimentaire en limitant notamment sa consommation d’açaï et de burgers, une mission très compliquée pour un adolescent.
« C’est vraiment dur ! Si je veux aller manger un hamburger, je ne peux pas car ils vont me prendre en photo. Il vaut mieux se préserver. Je reste à la maison et je fais ce que je veux. Mais quand je peux sortir et dîner avec des amis, ça me change les idées. » Que fait un jeune prodige lorsqu’il ne joue pas au football ? Eh bien, il continue de jouer au football, mais virtuellement, via les jeux vidéo, et il le fait en empruntant les talents de Ronaldo O Fenômeno et de Johan Cruyff, qui figurent dans ses équipes-types lors des matchs qu’il diffuse en direct le Web. Ronaldo et Cruyff : des noms mondialement reconnus qui ont brillé en Espagne, comme il rêve de le faire un jour.