Par Rédaction
Dans un silence assourdissant, la famille du football algérien a eu, en ce début du mois sacré du Ramadhan, une pensée pour les anciens dirigeants de la Fédération algérienne de football mis en mandat de dépôt depuis quelques mois, en attendant leur procès.
Avec le début du mois du Ramadhan, la famille du football algérien a eu une pensée pour d’anciens dirigeants incarcérés depuis quelques mois dans le cadre d’une affaire de mauvaise gestion financière au sein de la Fédération algérienne de football, sans que l’on sache réellement dans les détails les griefs qui ont été retenus contre eux, si ce n’est des bribes d’information concernant quelques dossiers comme la passation de l’ancien contrat (2019) avec l’équipementier Adidas ou d’autres prestations lors d’événements liés aux activités des sélections nationales.
Les Kheireddine Zetchi, ex-président de la FAF, Mohamed Saâd et Mounir Debichi, anciens secrétaires généraux, et Abdelghani Nekkache, ex-Directeur de l’administration générale, croupissent depuis déjà quelques mois au centre pénitentiaire de Koléa, à l’ouest d’Alger et attendent l’aboutissement de l’enquête menée par une deuxième équipe de l’Inspection générale des finances (IGF) dans le but de mettre toute la lumière sur ces supposées affaires de mauvaise gestion financière et être enfin jugés.
Pour rappel, dès l’élection de Walid Sadi à la tête de la FAF, le 21 septembre 2023, ce dernier a enclenché une enquête de l’IGF qui a abouti à un dépôt de plainte auprès du procureur de la république, au niveau du pôle économique d’Alger, impliquant les trois présidents de la FAF et plusieurs membres et cadres de cette fédération.
Sur plus d’une quinzaine de personnes, seuls quatre ont été mis sous mandat de dépôt, alors que les autres sont restés sous contrôle judiciaire jusqu’à l’aboutissement des enquêtes.
Le passage ces derniers mois d’une nouvelle équipe de l’IGF dans les locaux de la fédération a retardé l’échéance de jugement, qui, malheureusement, a eu comme conséquence le maintien sous mandat de dépôt des quatre responsables susnommés.
Ce qui est certain, c’est que la majorité de la famille du football national s’est montrée en ce début de mois de Ramadhan solidaire et compatissante, même si personne ne s’est exprimé publiquement sur cette affaire.

