Paris, 30 mai 2025 – Ce soir, tout Paris retient son souffle. Dans moins de 24 heures, le Paris Saint-Germain disputera sa deuxième finale de Ligue des champions, cette fois à Munich, face à l’Inter Milan. Un rendez-vous que les supporters vivent déjà comme une page d’histoire à écrire. La ville est en suspens, et les rêves s’échappent des fenêtres, des bars, des cœurs.
🗣️ Louisa, 35 ans : « Cette fois, c’est une équipe »
Devant son bistrot à Pigalle, Louisa colle une affiche : « Allez Paris. Pour l’histoire. »
Elle suit le club depuis les années Pauleta. « On n’a plus les stars vitrines, mais on a du collectif, du cœur, de l’âme. Luis Enrique a fabriqué une vraie équipe. »
Son rêve ? « Zaïre-Emery soulève la coupe à 21 ans. Le capitaine de notre avenir. Et Donnarumma nous sauve à la dernière minute, comme Buffon en 2006. »
⚽ Mehdi, 18 ans : « Barcola, ça sent le destin »
À la sortie du lycée à Ivry, Mehdi ne parle que de ça. « Barcola va faire la diff, je le sens. Il a cette folie tranquille. Un crochet, une frappe croisée, et Paris entre dans la légende. »
Il imagine une finale serrée : « 1-1, puis un but en solo de Barcola à la 82e. La folie à Munich, la liesse à Bastille. J’ai des frissons rien que d’y penser. »
🧠 Jean-Michel, 63 ans : « Luis Enrique, c’est notre Ferguson »
Supporter depuis 1974, Jean-Michel est d’un calme presque mystique. « On ne va pas s’enflammer, mais cette équipe est prête. Il y a un équilibre qu’on n’a jamais eu. »
Il évoque Vitinha comme le cœur battant du PSG. « Lui, c’est la mémoire courte et les jambes longues. Il pense toujours vers l’avant. »
Son rêve ? « Un but de Vitinha sur une remise de Gonçalo Ramos. Et ensuite, que Marquinhos lève cette coupe après 11 ans au club. Ce serait juste. »
🌙 Une ville qui ne veut pas dormir
De Belleville à Boulogne, les terrasses sont pleines. Des écrans géants se montent place de la République, aux abords du Parc des Princes et dans les foyers de banlieue. Les maillots s’affichent aux balcons. À Munich, 18 000 Parisiens feront entendre leur ferveur. À Paris, des millions y croient.
📍 Demain à Munich, l’histoire attend Paris
Une finale contre l’Inter Milan, au cœur de la Bavière. Une génération sans paillettes mais pleine de maîtrise. Le PSG peut enfin décrocher sa première Ligue des champions. Sans icône individuelle, mais avec une colonne vertébrale : Donnarumma, Marquinhos, Zaïre-Emery, Vitinha, Ramos.
Une nuit encore, et le rêve pourra s’écrire en lettres d’or.

