Ligue Europa – Ici, c’est Marseille. L’OM qualifié en demi-finale après sa victoire aux tirs au but contre Benfica (1-0, 4-2 tab) !

Ici, c’est Marseille, la folie continue ! Le club phocéen, fatigué et sans idées, a eu toutes les peines du monde à battre Benfica (1-0) en quart de finale retour au Vélodrome jeudi soir, mais il a réussi son pari de se qualifier pour le dernier carré. Il a fallu aller aux tirs au but pour battre le club portugais, mais Marseille a fait la différence grâce à Pau Lopez, décisif. L’OM affrontera l’Atalanta.

L’OM est candidat pour une fin de saison de folie. Deux jours après la qualification du PSG pour les demi-finales de Ligue des champions, Marseille s’est hissé à son tour dans le dernier carré de la Ligue Europa. Les hommes de Jean-Louis Gasset ont néanmoins eu besoin des tirs au but pour écarter Benfica, après avoir marqué un petit but dans le temps réglementaire (1-0, 4-2 tab).

Dans un stade Vélodrome bouillant comme jamais, les Phocéens n’ont pas toujours affiché une grande maîtrise. Mais ils y ont laissé leur cœur et leurs tripes pour avoir le droit de continuer de rêver dans cette saison compliquée. Pour une place en finale, il faudra battre l’Atalanta Bergame, tombeur de Liverpool.

Moumbagna, le sauveur

Au bout de la nuit, au bout des efforts, au bout du suspense. Marseille a signé une belle page de son histoire européenne lors de ce quart de finale retour de Ligue Europa, face à Benfica. En ballottage défavorable après la défaite à Lisbonne (2-1), il y a une semaine, les Marseillais avaient besoin d’un exploit retentissant.

Ils sont allés le chercher, non sans difficulté, d’abord en montrant un état d’esprit conquérant. Ils ont été volontaires dès la première période, avec l’envie nécessaire, face à des Portugais plutôt attachés à patienter et à faire des différences avec leur technique supérieure. Malgré une nette domination, l’OM a quand même mis du temps avant de se montrer dangereux.

Pour preuve, avant la pause, on n’a pu comptabiliser qu’une seule occasion franche pour Marseille, une frappe d’Iliman Ndiaye bien stoppée par Anatolïi Trubin (8e). Il fallait en faire plus, instiller ce grain de folie indispensable pour soulever des montagnes. Ou trouver ce héros improbable, en la personne de Faris Moumbagna.

Alors que Pierre Emerick Aubameyang est loin d’avoir tout réussi, malgré des gestes de grande classe, c’est son compère remplaçant qui a permis à son équipe d’y croire. Sur un centre du Gabonais, justement, il a placé une tête qui est passée entre les jambes de Trubin (1-0, 79e). Le Vélodrome a exulté, après avoir vu son club enchaîner quelques situations sans parvenir à trouver la faille (57e, 60e, 61e, 66e, 68e).

Pau Lopez, le héros

La qualification n’était pas encore en poche, mais le retard était effacé sur les deux confrontations, ce qui constituait déjà une bonne nouvelle, susceptible d’amener un élan de confiance. C’était alors un autre match qui commençait, imposant une gestion intense des émotions et un minimum de discipline pour contrer le réveil portugais, symbolisé par un Angel Di Maria tout à coup plus insistant.

Heureusement pour l’OM, Benfica n’avait plus beaucoup de jus non plus. Les 22 acteurs n’ont pas été avares en efforts dans cette rencontre, et la prolongation a été le symbole parfait de cette fatigue partagée. Jordan Veretout, métronome des mouvements marseillais, a fini sur les rotules en raison de crampes visiblement très douloureuses.

Privés de Veretout pour les tirs au but, les Marseillais ont pu compter sur un allié surprenant. Sur la première tentative du Benfica, Di Maria, pourtant habitué des grandes joutes, a tiré sur le poteau. Derrière, les joueurs de Gasset n’ont rien loupé. Déjà décisif avec un double arrêt quand il y avait encore 0-0 (74e), Pau Lopez a un peu plus mis les siens sur la route du succès, finalement validé par un ultime tir de Luis Henrique.

À défaut d’avoir été impérial pendant 120 minutes, Marseille a eu ce supplément d’âme pour s’offrir sa « Remontada » à lui, à son échelle. Au passage, il met fin à une série de cinq défaites de suite. Au Vélodrome, les lendemains vont peut-être chanter à nouveau.

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