Kaylin Swart, la gardienne de but des Banyana Banyana, devrait jouer un rôle clé lors de la rencontre opposant les championnes d’Afrique en titre au Nigeria, dans un match fatidique comptant pour la qualification aux Jeux Olympiques de Paris 2024, ce vendredi 5 avril à Pretoria.
Avant le match aller, l’ultime rempart des Banyana Banyana qui était le premier choix de la sélectionneuse Desiree Ellis lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie & Nouvelle-Zélande 2023™, piétine d’impatience à quelques jours de jouer contre le Nigeria.
CAFOnline : Qu’attendre des Banyana Banyana pour ce match face au Nigeria ?
Kaylin Swart : C’est toujours une grande bataille de jouer contre le Nigeria. Nous nous connaissons bien car nous nous sommes affrontées à maintes reprises. J’ai pleinement confiance en mes coéquipières et je pense que si nous nous en tenons à nos points forts en tant qu’équipe et que nous jouons les unes pour les autres, nous obtiendrons les résultats dont nous désirons.
D’un point personnel, quel bilan tirez-vous de vos progrès en tant que gardien de but avant et après la Coupe du monde ?
J’ai beaucoup grandi au fil des ans et avant la Coupe du Monde 2023, j’ai dû faire beaucoup de changements et de sacrifices pour donner le meilleur de moi-même avec l’aide de mes entraîneurs. En fin de compte, j’ai travaillé sur moi-même et sur mon bien-être, ce qui m’a donné beaucoup de confiance et de conviction que je peux être la meilleure et que je m’efforce de l’être tous les jours.
Il y a une saine concurrence dans le groupe des gardiennes de but, qu’est-ce qui vous a permis de prendre l’avantage ces derniers temps ?
La compétition fait ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous et je suis très reconnaissante envers le staff qui gère les gardiennes à l’équipe nationale, car nous nous poussons les unes et les autres dans leurs retranchements, mais je ne peux pas mettre cela sur le compte d’une seule chose. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai travaillé dur pour arriver là où je suis et je pense que ma confiance s’est accrue et que je me suis présentée chaque jour en donnant le maximum d’efforts. En fin de compte, c’est la décision de la coach.
Si vous vous qualifiez, vous serez versés dans le Groupe C et vos premiers adversaires seront l’Espagne, le Brésil et le Japon.
Nous avons d’énormes possibilités de nous montrer et de nous mettre au niveau des meilleures, et je pense que pour être les meilleures, il faut rivaliser avec les meilleures. Le football africain a beaucoup évolué et le fait de savoir que l’Espagne, championne du monde, le Japon et le Brésil pourraient être nos adversaires nous stimule énormément. Tout ce que nous devons faire, c’est rester concentrer sur nous-mêmes et bien nous préparer pour nous donner les meilleures chances possibles d’obtenir des résultats.
L’Afrique du Sud est devenue l’une des équipes les plus respectées du continent.
En tant qu’équipe nationale, nous avons beaucoup progressé au fil des ans, et chaque obstacle que nous avons rencontré nous a aidés à grandir jour après jour. Ce qui nous a permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui, c’est l’unité et l’alchimie qui règnent au sein de l’équipe, combinées à la brillance individuelle de nos joueuses et au développement du football féminin dans notre pays.