CAN 2023 : Max Alain Gradel “Chaque génération entend se faire un nom”

“Chaque génération doit, dans une relative opacité, affronter sa mission : la remplir ou la trahir ” cette citation de l’écrivain Frantz Fanon, colle parfaitement à la pensée du milieu offensif ivoirien Max-Alain Gradel. Le cadre de l’équipe nationale ivoirienne a mis en garde contre toute comparaison entre la génération 2015 vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies et celle de 2024.

Présent au Palais de la Culture pour la conférence d’avant-match, Max Alain Gradel s’est exprimé au sujet de la demi-finale qui aura lieu ce mercredi entre la Côte d’Ivoire et la République Démocratique du Congo, au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Mal embarquée dans sa CAN, la Côte d’Ivoire se retrouve en demi-finale et peut se permettre de rêver d’un troisième sacre après ceux de 1992 et 2015, dont Max Alain Gradel avait pris part.

Interrogé sur les similitudes entre les trois générations, le milieu de terrain, a déclaré que ce qui est important, c’est le fait que tout joueur qui revêt le maillot de l’équipe nationale le fait pour représenter le peuple de Côte d’Ivoire.

 “Chaque génération vit avec son temps. La génération dorée des deux éditions précédentes était spéciale et avait sa propre histoire. La génération actuelle est également spéciale et travaille dur. Nous représentons également notre peuple et voulons créer notre propre histoire. Nous sommes de la même famille et même si nous sommes de générations différentes, nous écrivons la même histoire et nous représentons le peuple de Côte d’Ivoire”, a déclaré l’Éléphant.

Le champion d’Afrique 2015 a également souligné la différence et l’évolution de la compétition par rapport aux années précédentes : “Chaque CAN est différente. Celle-ci est particulière, il faut admettre qu’elle est difficile. Nous jouons à domicile, ce qui en fait une CAN très spéciale. Nous avons vu la motivation des supporters, ce qui nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes. Contre le Sénégal, nous avons senti le soutien des supporters, même quand ils menaient au score. Quand vous voyez votre peuple chanter notre hymne national alors que vous êtes en infériorité numérique, c’est incroyable et c’est pourquoi nous devons les rendre fiers”, a-t-il conclu.

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