L’Inde accueille la Coupe d’Asie Féminine de l’AFC, qui fait office de compétition préliminaire de la prochaine Coupe du Monde Féminine de la FIFA™.
Fortes de l’avantage du domicile, les Tigresses bleues nourrissent d’autant plus d’espoirs de décrocher leur première participation au rendez-vous mondial, que cinq sésames directs et deux billets pour les barrages sont en jeu. En outre, l’Australie ayant déjà son passe en poche en tant que co-hôte, elle n’entre pas dans la course à la qualification pour la phase finale élargie à 32 équipes.
Un nuage est cependant venu assombrir le ciel indien : l’absence de Bala Devi, élue meilleure joueuse de l’année avec une moyenne de près d’un but par match en sélection. En 2020, l’attaquante a rejoint les Rangers, pour devenir la première Indienne recrutée par un club étranger. Malheureusement, une déchirure du ligament croisé antérieur a écourté son séjour à Glasgow et l’a écartée de la Coupe d’Asie.
🏆 𝐀𝐈𝐅𝐅 𝐀𝐰𝐚𝐫𝐝𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟎-𝟐𝟏 🏆
— Indian Football Team (@IndianFootball) July 20, 2021
Presenting to you, the AIFF Women’s Footballer of the Year 2020-21 – 𝘽𝙖𝙡𝙖 𝘿𝙚𝙫𝙞! 👏👏#IndianFootball ⚽ #IndianFootballForwardTogether 💪 #ShePower 👧 #BackTheBlue 💙 pic.twitter.com/seoV79cxgr
Malgré le nul vierge face à la RI Iran en ouverture, Devi est convaincue que ses coéquipières sont de taille à offrir à l’Inde sa première apparition en Coupe du Monde. « J’ai confiance dans notre équipe et dans ses capacités. Je crois dans nos chances, d’autant que nous jouons chez nous », assure-t-elle au micro de FIFA.com.
« Nous avons passé deux ou trois dures années à nous tester dans des matches de compétition. Nous avons suffisamment haussé notre niveau et notre qualité de jeu pour accéder à la Coupe du Monde. »
Inspirer la prochaine génération
La perspective d’une qualification laisse entrevoir les conséquences pour le football féminin indien et selon Devi, une Coupe du Monde pourrait avoir un effet déclencheur. « Dans mon enfance, on ne pouvait voir du football féminin nulle part, alors je n’avais pas de modèles », explique-t-elle. « En fait, nous n’avions pas accès à beaucoup de matches de foot, même masculins. »
Mais aux alentours de la Coupe du Monde 2002, Devi a vu un poster de Ronaldo, Ronaldinho et David Beckham dans un magasin et cette seule image l’a inspirée. « Si l’Inde se qualifie, la Coupe du Monde Féminine pourrait avoir un impact considérable », espèrer-t-elle. « Heureusement pour les filles qui aiment le football, les choses se sont beaucoup améliorées. »
Aujourd’hui, nous avons nettement plus d’opportunités et de références », ajoute celle qui admire Marta et Megan Rapinoe. « J’admire plus que tout la force de caractère qui leur permet de porter leur équipe, de donner de la visibilité au football féminin et de faire ce qu’il y a de mieux pour notre sport. C’est fantastique pour les filles d’avoir de telles sources d’inspiration. Participer à une Coupe du Monde est d’une importance cruciale pour la prochaine génération. »